Les entraîneurs sud-coréens sont-ils trop intrusifs ? C’est en tout cas ce qu’affirme l’attaquant de Jeonbuk. En zone mixte, Lee Seung-woo a déclaré que Gustavo Poyet « ne [leur] demande rien de [leur] vie privée ». Sous-entendant que les entraîneurs locaux le font.
Une information que l’ancien de la Masia confirme dans la foulée : « En Corée du Sud, il y a beaucoup de choses comme « À quelle heure vous couchez-vous ? », « Ne faites pas ça », « Prenons le petit-déjeuner ensemble » et « Allons-nous promener ». Mais [avec Poyet] nous sommes libres. Nous prenons le petit-déjeuner seul, nous déjeunons ensemble si nous le souhaitons, nous prenons dix jours de repos quand nous en avons, nous revenons nous entraîner, et il ne nous stresse pas. Il nous apprend exactement comment jouer au football, et il n’y a pas de stress dans notre quotidien. Après l’entraînement, nous passons du temps avec nos familles. Dans les autres équipes, quand le football ne fonctionne pas, les gens cherchent d’autres raisons, en dehors. Les joueurs stressent inutilement. »
Lee Seung-woo a poursuivi en indiquant que cette méthode, qu’il a connue lors de son passage en Europe, est bénéfique pour son équipe : « Grâce à ça, les joueurs ont un sens des responsabilités plus développé. Ils savent ce qu’ils doivent faire. » De quoi faire évoluer les mentalités ?